Projet Elatra

De victimes à survivantes

Suivant les données collectées dans l’enquête MICS 2018, 32% des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont subi des violences, 14% ont subi des violences sexuelles et 38% ont subi l’un ou les deux types de violences à Madagascar. Ces chiffres sont alarmants d’autant plus que les structures pouvant assurer la prise en charge et la réinsertion socio-économique des victimes sont encore rares. Quant à la Traite des personnes, elle semble encore être méconnue malgré son ampleur qu’il s’agisse de la Traite impliquant une migration externe ou le phénomène de Traite interne au pays notamment celui des « petites bonnes ».

La dépendance et la précarité économique des femmes est un facteur de risque qui accentue les violences basées sur le genre et la Traite. Pour les survivantes (anciennes victimes), l’émancipation économique est le pilier essentiel qui permet d’éviter qu’elles ne replongent dans un environnement violent.

En effet, la réduction des vulnérabilités économiques couplée à un suivi psychologique des femmes victimes de violences et de traite d’êtres humains est une stratégie de restauration qui a déjà fait ses preuves. Women Lead Movement Madagascar a élaboré le Projet Elatra dans cette optique, et se donne comme objectif de renforcer les rangs de ceux qui ont déjà̀ mis cette stratégie en œuvre dans le cadre de la lutte contre les VBG à Madagascar.

Mise en œuvre

Elatra utilise une approche multisectorielle pour une émancipation socio-économique des survivantes de VBG et de Traite d’Êtres Humains. Le projet collabore avec :

  • Le Secteur Privé en tant que principal partenaire de réussite du projet afin d’intégrer les survivantes dans un environnement professionnel sain et décent 
  • La société civile et les Institutions en charge de la lutte contre les VBG dans le cadre de l’identification des survivantes 
  • L’Ordre National des Psychologues de Madagascar pour l’encadrement et le suivi psychologique des survivantes 

Outre les activités de réinsertion directe des survivantes dans le monde professionnel et dans la vie sociale de leur communauté, des activités communautaires axées vers le changement de comportements et de mentalités seront aussi menées dans 2 Communes Rurales des Régions Analamanga et Haute Matsiatra. Le but étant de changer la vie des survivantes, mais aussi de transformer l’environnement social des femmes et des filles malagasy pour prévenir que d’autres femmes ne deviennent victimes.

Les cibles directes de cette seconde catégorie d’activités comprendront :

  • Les leaders communautaires et religieux
  • Les hommes dits “champions de la lutte”
  • Les associations de femmes au niveau communautaires
  • Les autorités au niveau local

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des femmes ont subi des violences

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des femmes ont subi des violences sexuelles

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ont subil’un ou les deux types de violences

Proposition aux entreprises

 

Le succès du projet Elatra repose sur l ‘accueil des bénéficiaires au sein de leur structure afin d’offrir une vie meilleure aux femmes victimes de VBG en quête de réinsertion.

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Ouverture de postes

Ouvrir des postes au sein de votre entreprise permettra de contribuer à votre croissance tout en offrant des opportunités d’épanouissement à des femmes dont le désir est unique : s’autonomiser économiquement pour se reconstruire et s’épanouir pleinement.

 

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Nous soutenir

Financé par la fondation Aga Khan, le projet Elatra ne demande aucune contribution en numéraire. Toutefois, vous pouvez contribuer à la réussite de notre projet en:

  • Mettant à disposition des bureaux pour notre staff ;
  • Participant à notre vaste campagne de communication

Plue value apportée aux entreprises partenaires

  • L’adhésion d’une entreprise au projet Elatra témoigne de sa volonté d’instaurer une justice sociale et un respect des Droits Humains à Madagascar.
  • L’entreprise se positionne alors comme étant un levier du développement à Madagascar.
  • L’action de soutenir la réinsertion socio-économique des survivantes de violence peut également et inversement être un levier de croissance pour l’entreprise.
  • En effet, cette adhésion peut être le reflet que l’entreprise dispose d’une équipe dynamique, soucieux du développement social du pays autant aux yeux des autorités que pour les partenaires, clients et/ou consommateurs.

Ils nous font confiance

Global Affairs Canada

Le projet Elatra a été rendu possible grâce au cofinancement de Global Affairs Canada à travers l’Aga Khan Fondation Canada et l’Organisation pour le Soutien du Développement Rural (OSDRM).

Aga Khan Foundation Canada & OSDRM

L’AKFC et l’OSDRM, en tant que gestionnaire du fonds canadien, apporte une assistance technique au projet Elatra pour les deux prochaines années.

Le Bureau National de Lutte contre la Traite des Êtres Humains (BNLTEH)

Women Lead Movement Madagascar siège au sein du Conseil d’Administration et contribue à la mise en œuvre de la Politique Nationale (PNLTEH) et du deuxième Plan National d’actions de lutte contre la traite des êtres humains (PNA II) à Madagascar.

Ordre National des Psychologues de Madagascar

L’ONPM soutient pleinement le Projet ELATRA en accompagnant les cibles du projet à travers des sessions et thérapies de groupe ou individuelles dans le but de réussir leur processus de guérison, de restauration et d’émancipation.

Chaski Global

Une experte en communication et relations publiques, issue de Chaski Global, a été assignée à Madagascar par l’U.S. Department of State et IREX, dansl le cadre du Reciprocal Exchange du Programme « The Mandela Washington Fellowship (YALI). Le but ayant été de renforcer la capacité de l’Organisation pour la mise en oevre du projet ELATRA.

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